Le dispositif MaPrimeRénov’, récemment simplifié suite à une baisse drastique des demandes, vise à revitaliser le marché de la rénovation énergétique en France. Avec une coupe budgétaire d’un milliard d’euros, cette révision intervient alors que le gouvernement cherche à stimuler les rénovations malgré un contexte économique difficile.
Annoncée en février par Christophe Béchu et Guillaume Kasbarian, la nouvelle version de MaPrimeRénov’ est entrée en vigueur le 15 mai dernier. Face à une diminution de 40 % des demandes au premier trimestre à l’Anah, l’organisme distributeur des aides, le gouvernement a réagi en assouplissant les critères d’éligibilité. Désormais, jusqu’à la fin de l’année 2024, les propriétaires peuvent bénéficier de l’aide même pour des travaux simples comme le remplacement de fenêtres ou l’isolation de combles, sans obligation de changement de chauffage ni de diagnostic de performance énergétique (DPE).
Initialement durcies pour favoriser les rénovations plus ambitieuses, les conditions d’octroi ont été assouplies pour inclure à nouveau les rénovations partielles. Les logements classés F ou G, pourtant prévus à être exclus, pourront également continuer à bénéficier de MaPrimeRénov’.
Cette révision vise à rendre MaPrimeRénov’ plus accessible et attractif pour un plus large éventail de propriétaires, dans le but de dynamiser le secteur de la rénovation énergétique. Malgré les restrictions budgétaires, ces mesures sont essentielles pour atteindre les objectifs écologiques de la France et encourager une transition énergétique efficace à travers tout le pays.