Le moustique-tigre, désormais présent dans presque tous les départements français, suscite une inquiétude croissante avec l’approche de l’été, marqué par des conditions météorologiques favorables à sa prolifération. Après un été précédent marqué par une invasion à Antony, les municipalités intensifient leurs efforts préventifs pour éviter un nouveau cauchemar pour les habitants.
À Antony, la ville a réagi vigoureusement à la prolifération des moustiques-tigres en multipliant les actions préventives. Sous la direction de Béatrix Coupeau-Audic, la municipalité a lancé une étude approfondie avec l’Agence régionale de démoustication, ciblant les zones à risque comme les parcs, les jardins publics et les espaces urbains. Des campagnes de sensibilisation et des mesures concrètes telles que le nettoyage régulier des gouttières et l’introduction de plantes répulsives ont été mises en place. En parallèle, les autorités locales forment leurs agents pour assécher les zones humides et réduire les sites propices à la reproduction des larves.
Malgré les efforts déployés à Antony et dans d’autres villes confrontées à la menace des moustiques-tigres, la lutte reste intense alors que douze départements sont actuellement en alerte maximale. Les autorités, mobilisées en vue des Jeux olympiques et conscients des enjeux sanitaires, multiplient les stratégies avec l’espoir de limiter l’impact de ces insectes sur la qualité de vie des citoyens pour les mois à venir.
